Le Monde de Charlie (The Perks of Being a Wallflower), de Stephen Chbosky
Enfin, j’ai découvert les livres audio! Et, surprise, c’est un délice. J’en écoute quand je fais à manger, quand je prends le métro, quand je prends une marche, n’importe quand. Mon rythme de lecture est donc considérablement augmenté, il faut que je me grouille pour mes critiques. (Ce qui n’arrivera pas tout de suite, et avec raison. Plus de détails à venir 😉 )
Avec Le Monde de Charlie, on retourne au secondaire pendant quelques heures, et on se met dans la peau d’un garçon, Charlie, qui se fait des amis plus vieux, qui boit de l’alcool et fume du pot pour la première fois, qui tombe amoureux, qui a sa première copine. Il écrit tout ça dans des lettres à une personne dont on ne découvrira l’identité qu’à la toute fin.
On le sait, les garçons adolescents peuvent être très désagréables, mais Charlie est particulier. Il est sensible, studieux, il observe tout, et il a toujours eu l’impression d’être différent des autres. C’est pourquoi, quand il rencontre des gens qui l’acceptent exactement tel qu’il est, son cœur a l’impression d’exploser d’amour et de reconnaissance.
J’aurais certainement aimé lire le livre avec mes yeux, mais dans ce cas en particulier, je crois vraiment que la narration (en anglais) a contribué à augmenter mon plaisir. Le narrateur avait un talent surprenant, il avait la voix d’un adolescent, et il réussissait même à imiter la voix des autres personnages d’une manière bizarrement réaliste. J’avais réellement l’impression que Charlie me parlait, et disons que ça ne nuit pas à l’immersion.
Ne vous attendez pas à beaucoup de péripéties, parce que dans la vie, il n’y en a pas tant que ça. Mais attendez-vous à vous attacher fort aux personnages, et peut-être à verser une larme à la fin.
Un très beau livre que je vous recommande avec plaisir.