Un jour, peut-être?, de Colleen Hoover
Attention : ceci n’est PAS une recommandation.
J’ai choisi de lire Un jour, peut-être? parce que je pensais que les romances légères sont agréables. Je remets maintenant sérieusement mon jugement en question.
Résumé
On a deux narrateurs : Sydney (la fille) et Ridge (le gars). Ils sont voisins, et Sydney a pris l’habitude d’aller sur son balcon le soir pour aller écouter Ridge jouer de la guitare sur son balcon à lui. Oui, parce qu’elle fait partie des gens qui trouvent ça touchant, et non insupportable, d’avoir un voisin qui joue de la musique dehors tous les jours. Ridge est cute, mais comme elle a un chum, elle s’efforce de garder cette réalisation dans son inconscient.
Et puis, un jour, Ridge lui apprend que son chum la trompe avec sa meilleure amie, qui est aussi sa coloc. Alors elle va chez Ridge, qui a justement une chambre libre. Bientôt, le mignon Ridge, qui a lui aussi une blonde mais qui omet de le mentionner, et elle commencent à écrire des chansons ensemble, pas sur le balcon (parce qu’elle ne veut pas voir son ex), mais dans sa chambre. Et malgré tous leurs efforts, l’amour se développe.
Ah, et Ridge est sourd. Il sent la musique plutôt qu’il l’entend. Vous pouvez vous imaginer tous les rapprochements que ce fait peut excuser.
Impressions
Je me souviens d’avoir été marquée par un passage épouvantablement quétaine à la fin de la trilogie Shadow and Bone. Mais je n’avais rien vu. Il n’y a rien d’autre dans Un jour peut-être?, et les passages ne durent pas quelques paragraphes, mais des dizaines de pages.
C’est débilisant. Il y a des scènes de sexe qui devaient j’imagine être érotiques, mais qui me faisaient rouler des yeux tellement forts que je suis devenue temporairement aveugle. Les personnages “comiques” ne l’étaient pas. Et les pauvres personnages principaux, qui résistaient tellement fort à leur attirance mutuelle, ne m’ont inspiré aucune sympathie. Ils agissaient comme des adolescents (et ils avaient 22 ans, alors c’est plutôt normal), à s’envoyer des messages d’amour dans leurs paroles de chansons et à se coucher l’un sur l’autre pour sentir les vibrations de la musique.
Ce livre m’a troublée par sa médiocrité, et je crois que c’est pour ça que je l’ai terminé. Il paraît qu’il faut lire des mauvais livres de temps en temps pour consolider nos goûts et pour apprécier les bons livres après. C’est clair que mes goûts se sont consolidés, et je vous confirme que le livre que je lis en ce moment m’a l’air excellent. Néanmoins, il n’y a pas moyen que je vous conseille ce livre-là. Il y a des limites.