Se distraire

Disorientation (“Désorientation”), de Elaine Hsieh Chou

Ça y est, la COVID a fini par m’avoir. Vous me pardonnerez donc si je fais ça très court et sans beaucoup de poésie aujourd’hui. Ça tombe bien, car je ne tiens pas trop à ce que vous lisiez ce livre de toute façon.

Résumé

Une étudiante au doctorat est en train de travailler pour la huitième année d’affilée sur sa thèse. Elle fait pitié : elle se nourrit mal, fait de l’urticaire, et doit prendre des pilules pour dormir parce qu’elle est trop anxieuse. Elle capote, parce qu’elle doit trouver quelque chose à dire sur Xiao Wen-Chou, un poète chinois assez ennuyant et sur-étudié. Son superviseur la talonne pour qu’elle remette quelque chose, et elle est vraiment désespérée. Et puis, elle trouve une note écrite par un inconnu qui lui donne une piste qui change la trajectoire non seulement de sa thèse, mais de sa vie.

Impressions

J’ai failli laisser tomber ce livre assez tôt, parce que je suis aux études moi aussi et que le modèle de l’étudiante misérable qui n’a pas de vie m’ennuie. Mais j’ai continué, et j’ai fini par trouver ça assez prometteur. C’était drôle, c’était cute, et même un peu intriguant.

Et puis, comme plusieurs livres récents on dirait, on est tombé dans le moralisateur. L’étudiante, il faut le dire, n’a pas beaucoup d’opinions par elle-même, et commence à écouter le discours d’une activiste féministe et d’origine chinoise comme elle. Elle devient consciente du racisme envers les Chinois, et réalise que son chum a probablement un fétiche pour les Chinoises. Elle fout tout en l’air (sa thèse, son chum, ses études) pour faire ce qu’elle juge moralement être meilleur. Et elle est heureuse pour toujours dans une job niaiseuse mais dans laquelle elle se sent utile.

Ce livre m’a divertie, mais je n’irai pas jusqu’à le conseiller.

Et voilà pour du short and sweet 😉

Anglais seulement :