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1913 : The Year Before the Storm

Avec une couverture comme ça, les attentes sont élevées. Le livre semble nous promettre une plongée unique dans ce passé élégant et mystérieux, et en même temps si près de nous, qu’est l’année 1913. Découvrira-t-on ce qui pu mener à un événement aussi horrible que la Première Guerre mondiale?

Résumé

Dans ce livre, l’année 1913 n’est pas racontée, elle est esquissée. L’ordre est certes chronologique, car on y va mois par mois, mais tout le reste est libre. Ce sont des anecdotes éparses sur des personnalités du moment qui vivaient leur vie comme tout le reste du monde, dans la totale ignorance du désastre qui se prépare. On suit pendant quelques jours Hitler qui peint dans une petite chambre, Kafka qui écrit une catastrophique demande en mariage, Armstrong qui apprend à jouer de la trompette, etc. Tous ces détails qui pourraient passer inaperçus, mais qui, au fond, composent l’essentiel.

Impressions

J’aurais beaucoup aimé dire que j’ai adoré ce livre, que c’était à la fois drôle et brillant, éclairant et passionnant. Mais malheureusement, j’ai dû me demander à plusieurs reprises si j’avais vraiment envie de continuer. Le concept est superbe, et c’était effectivement à la fois drôle et brillant. Mais passionnant, non.

J’avais dans l’idée qu’après avoir lu ce livre j’aurais une bonne idée de ce qui a mené à la Première Guerre mondiale, mais visiblement ce n’était pas ça le but. L’accent était mis sur la vie des personnalités de l’époque, que je connaissais un peu, surtout de nom. C’est vrai que ce qu’elles ont vécu est intéressant, mais pour moi, c’était un peu comme lire des potins de stars, ce que je ne fais jamais.

J’ai souri à plusieurs reprises, parce que les humains font souvent des drôles de choses, ma culture générale en est sortie grandie, mais le format narratif normal me manquait. Les bribes, ça a son charme, mais pas quand on a envie de lire beaucoup et longtemps comme dans le temps des Fêtes. Ça prend de la volonté, tandis que je voulais plutôt me laisser emporter.

Ce n’était pas le bon moment, et je ne suis pas le public idéal. Mais j’espère sincèrement que ce livre trouvera son match, parce que je le vois bien : c’est une perle.