Littérature sentimentale,  Se distraire

The Kiss Quotient

J’ai eu une rage cette semaine de livres érotiques. Je ne sais pas ce que j’avais, je me sentais en pleine puberté de nouveau.

Alors qu’est-ce que j’ai fait? J’ai consulté Smart Bitches, Trashy Books, un blogue spécialisé en littérature sentimentale qui me fait beaucoup rire (sérieusement, abonnez-vous à leur page Facebook, vous allez voir). C’est là que je suis tombée sur une critique extrêmement enthousiaste de The Kiss Quotient qui m’a absolument convaincue. Avec OverDrive, j’ai pu obtenir le livre immédiatement. Et que le plaisir commence.

Résumé

Stella est économétricienne, c’est-à-dire qu’elle analyse des données pour trouver des tendances, notamment dans les habitudes des consommateurs (en gros). Elle adore son travail. Elle en rêve la nuit, et elle y excelle, ce qui explique pourquoi elle est aussi riche.

Mais Stella a également le syndrome d’Asperger. Elle n’a eu que trois expériences sexuelles dans sa vie, et elles étaient loin d’être concluantes. Alors quand ses parents lui annoncent qu’ils sont prêts à être grands-parents (pas de pression là!), elle décide de prendre les choses en main. Sa réflexion est la suivante : pour faire des bébés, il faut avoir du sexe. Si elle n’a pas d’homme dans sa vie, c’est qu’elle est poche en sexe. Il faut qu’elle s’améliore.

En engage donc une escorte mâle, Michael, moitié Suédois moitié Vietnamien, pour l’éduquer dans ce domaine. Michael, qui fait ce travail pour payer les factures médicales de sa mère, ne s’attendait pas à avoir une cliente aussi charmante et jolie, ni à aimer ses séances avec elle. Et Stella ne s’attendait pas à ressentir une telle extase dans les bras d’un homme.

Impressions

Je l’avoue, je n’avais pas pris ce livre pour la romance. Il en faut une, bien sûr, sinon c’est juste de la porno sans âme, mais je voulais surtout des bonnes scènes steamy (voir que je dis ça sur les internets.) De ce côté, j’ai été bien satisfaite. Deux petits chapitres d’introduction, puis l’action commençait. Je vous donne un petit extrait soft pour vous donner une idée :

He ran his fingertips down the length of her arm and smiled when goose bumps rippled outward. Nuzzling her neck, he breathed in the soft scent of her skin and kissed the sweet spot just behind her jaw. Her lips called to him, but instead of trespassing, he sucked on her earlobe and bit it, startling a shaky sigh from her.

“This is foreplay?” The breathy quality of her voice sent satisfaction curling through him.

“It is.” Even though he knew the answer, he asked against her ear, “Do you like it?”

The Kiss Quotient, de Helen Hoang, ch. 8

C’est très important dans une romance d’aimer les personnages. Il faut qu’on les aime et qu’on les trouve sexy. Pour ça, bravo. Stella est adorable, et Michael, en plus d’agir comme un prince charmant, sort tout droit d’une annonce de Calvin Klein. L’aspect éducatif de la chose ne me déplaisait pas non plus.

Mais ce livre n’est pas parfait. Vers les trois quarts du livre, ça devenait assez quétaine merci. Michael devient insécure et jaloux; Stella commence à faire des niaiseries; la famille de Michael lui dit qu’il vient de rencontrer la femme de sa vie; Michael pousse un peu trop à mon goût quand il décide de révéler son amour à Stella; et quatre mois plus tard ils sont fiancés, riches, heureux et beaucoup trop en amour. Trop d’arcs-en-ciel pour moi. Je ne regrette pas ma lecture pour autant.

J’ai lu ce livre en anglais, mais il est disponible en français également, sous le même titre. Vous pouvez vous le procurer à l’aide du lien ci-dessous.