Les lois de l’harmonie
Wayne Dyer m’avait impressionnée il y a quelques années avec “Le pouvoir de l’intention”, qui m’avait convaincue (pendant un petit temps) que je pouvais reprendre le contrôle de ma vie, tout simplement en me faisant confiance et en lâchant prise. Malade et désespérée, j’ai eu besoin de m’en reconvaincre il y a quelques jours. Ce livre était le seul de l’auteur disponible dans les étagères peu garnies de la bibliothèque du Plateau-Mont-Royal.
Wayner Dyer est profondément religieux. Pour lui, le monde a un sens et a été créé par une entité d’amour et de paix : il l’appelle Dieu, mais il est ouvert aux autres appellations. Il affirme que chaque être vivant, humain, poisson ou arbre, émet de l’énergie. C’est la somme de toutes ces énergies qui compose notre univers. Si le monde est chaotique, c’est que ces énergies sont négatives. Heureusement, chacun de nous peut consciemment prendre le choix de produire des énergies de paix et d’amour, plus lentes mais plus puissantes, et apaiser nous-même et ceux qui nous entourent. On peut s’accorder ainsi avec tous les éléments, comme s’accordent naturellement entre eux le cosmos, notre planète, les saisons l’eau, le vent, le feu et la terre. Wayne Dyer appelle ça “le concept de l’équilibre”.
On peut être d’accord ou non avec la prémisse. Peut-être que le mot “Dieu” nous fait dresser les cheveux sur la tête, ou que notre cerveau refuse de concevoir que le monde ait été créé. Mais il est difficile de nier que notre comportement a un impact sur notre vie. Si on est confiant, calme et plein d’amour, ça ira probablement mieux que si on est anxieux, défaitiste et plein de haine… Et il est difficile d’attirer le bonheur si on ne pense qu’au malheur.
Les neufs principes de Wayne Dyer nous donnent des pistes pour, en gros, nous apaiser. Cesser de lutter, s’ouvrir à l’amour, faire confiance à notre force intérieure et à la vie. Le monde est d’abondance, pas de pénurie. Nos ressources sont illimitées. C’est nous qui avons le gros bout du bâton. L’auteur nous le répète fermement, mais avec une grande douceur. Il prévoit nos résistances et les comprend. Mais tranquillement, il nous amène vers la paix. En tout cas, ça a marché pour moi.
Voici, selon moi, les chapitres les plus pertinents :
- Chapitre 2 : Ne faites pas de votre vie une course continuelle. “La clé pour coordonner votre désir d’être en paix avec votre besoin de réussir, avoir de bonnes performances et gagner votre vie, est d’admettre que le stress n’existe pas. Il n’y a que des gens qui entretiennent des pensées stressantes.”
- Chapitre 5 (à la traduction douteuse) : Vous n’êtes pas ce que vous mangez ; vous êtes ce en quoi vous croyez concernant ce que vous mangez. “Incitez-vous à croire que votre corps est capable de transformer tout carburant qu’il reçoit en cellules heureuses et saines : idée radicale, peut-être, car de nombreuses personnes soutiennent plutôt l’opinion contraire. Néanmoins, vous décidez d’y croire avec passion même si cette réalité n’existe pas encore. Vous entamez le processus de chercher des preuves qui appuient votre conviction. Vous agissez ainsi plutôt que de donner de l’importance à des systèmes opposés de croyances produisant des effets malsains.”
- Chapitre 6 : Vous ne pouvez pas découvrir la lumière en observant les ténèbres. “Si vous pensez pénurie, c’est ce que vous créerez. Si vous parlez aux autres de vos manques, vous ne ferez que vous en attirer davantage. Si vous prenez en considération vos insuffisances, vous ne ferez que les multiplier.”
Si j’atteins ce mode de pensée un jour, j’ai l’impression que j’accèderai au paradis sur terre. Je vous en donne des nouvelles.
—
Un monde différent
191 p.
19,95 $
