L’Anomalie
Je m’accorde moins de temps à la lecture ces temps-ci, alors je sélectionne un peu plus. Commencer un livre, c’est l’équivalent en heures de commencer une petite série. Et qui se force à écouter des séries plates?
L’Anomalie a été un excellent choix. Prix Goncourt 2020, très habilement écrit par un membre de l’Oulipo, j’ai passé un excellent moment. Je vous explique pourquoi.
Résumé
Je n’ai pas envie de vous résumer trop le livre. Quand je l’ai commencé, je n’avais aucune idée de ce qui allait se passer, et j’ai adoré me poser plein de questions. Disons seulement que le roman suit plusieurs personnes en parallèle, dont un père de famille respectable outre le fait qu’il est tueur à gages, un écrivain suicidaire, une avocate redoutable et un chanteur homosexuel. Ces différentes personnes sont bel et bien liées, ce n’est pas un recueil de nouvelles. Et la façon dont elle sont liées est à tomber sur le cul.
Impressions
J’ai adoré le premier chapitre, qui suivait le tueur à gages. Puis, le deuxième chapitre suivait quelqu’un de tout à fait différent et qui ne semblait avoir aucun lien avec le premier. J’ai failli me fâcher (sérieusement, la première histoire était vraiment prenante).
Mais je me suis calmée, et j’ai vu que ce deuxième chapitre était tout aussi bon que le premier. Le troisième non plus n’avait rien à se reprocher. Et ça a continué comme ça jusqu’à ce qu’on voit le lien entre toutes ces histoires. Et là j’ai commencé à rire, souvent, avec admiration. C’est un écrivain de l’Oulipo après tout.
C’est difficile de ne pas vous en dire plus, mais je tiens à ce que vous ayez la surprise. C’est vraiment drôle, c’est vraiment bon. Il mérite son prix.