Romans graphiques,  Se distraire

Betty Boob

J’avais le projet bien ambitieux de vous parler d’un roman cette semaine. Trop ambitieux : j’en ai lu à peu près 50 pages. Ça va être bon, je vous en parle bientôt. Mais en attendant, si vous non plus vous n’avez pas le temps de lire ces temps-ci, je vous conseille de vous régaler avec un roman graphique comme Betty Boob.

Résumé

Élisabeth, foudroyée par le cancer, a été obligée de subir une ablation du sein. Comme si ce n’était pas une épreuve assez dure en soi, elle perd sa mauviette de chum, qui n’est plus capable de la regarder, et sa job, qui ne peut apparemment être faite que par des personnes qui ont deux seins.

De telles circonstances peuvent en abattre certains. Pas Élisabeth. Elle décide de briser tous les tabous et de se lancer dans le burlesque. Elle fait sensation. Le jour où elle a tout perdu était en fin de compte le plus beau jour de sa vie.

Betty Boob, de Véro Cazot et Julie Rocheleau, p. 38-39

Impressions

C’est triste et drôle à la fois. C’est inspirant. C’est touchant. C’est un si bel objet. Ça prend quelque chose comme 30 minutes à lire. Et je le relirais demain sans problème.

L’expérience de lire un roman graphique est vraiment particulière. On est tellement dedans, et dans le cas de Betty Boob, c’est tellement court qu’on ne voit aucune raison d’arrêter. Il y a de quoi devenir addict.