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The Joy Diet: 10 Daily Practices for a Happier Life

Je vous ai déjà mentionné mon amour pour Brooke Castillo. Eh bien, dans un de ses podcasts, elle dit que The Joy Diet et Finding your Own North Star de Martha Beck sont dans ses top 5 des meilleurs livres (de développement personnel) qu’elle a lus dans sa vie. Après ces livres, paraît-il que Martha Beck s’est fait plaisir en allant à fond dans ce que Brooke Castillo appelle le “woo-woo”, c’est-à-dire dans les énergies cosmiques et autres trucs new age. Très peu pour moi.

Mais avec ce livre, on ne rentre pas là-dedans. C’est une lecture accessible, drôle, et même exaltante.

Résumé

Le mot “diète” tel qu’utilisé ici n’appartient pas au domaine de la nutrition. Ce qu’il faut en comprendre, c’est que les éléments qu’elle nous propose de suivre doivent être incorporés à notre vie quotidienne. Ils doivent faire partie de notre routine, comme une diète. OK, moi non plus ce n’est pas ma métaphore préférée.

Elle nous avertit bien au début, ces éléments doivent être incorporés progressivement dans nos vies. Pas question d’essayer de tout faire d’un coup, ni de lire le livre d’une traite en trouvant ça sympathique et de passer autre chose. Elle est très convaincante, alors j’ai décidé de suivre ses conseils. Je fais le Menu Item #1 depuis 5 jours, et je ne commencerai à intégrer le Menu Item #2 que dans deux jours. Même si je brûle déjà d’arriver à la fin.

Ensuite, elle nous explique les éléments du menu un à la fois :

1- Ne rien faire pendant 15 minutes. Une autre façon de nous dire de méditer. Tout le monde, partout, me dit de méditer depuis des années, et je n’ai jamais réussi à en faire une habitude. J’en suis rendue au point que le simple mot “méditation” me donne des boutons. J’apprécie donc le changement de formulation, qui rend ça moins intimidant. Et elle en parle de telle manière que j’ai maintenant hâte chaque jour d’aller m’asseoir en paix et de rester les yeux dans le vide pendant un quart d’heure.

2- Créer un moment de vérité. Une fois que l’habitude de ne rien faire sera bien intégrée dans notre routine, on peut y ajouter à la fin un moment de vérité. Il s’agit de se poser quelques questions pour déterminer ce qui nous achale sur le moment : comment on se sent, qu’est-ce qui fait mal, quelle est l’histoire qu’on se raconte qui nous fait mal, est-ce qu’on peut-être sûr que cette histoire est vraie, est-ce qu’elle nous est utile, et est-ce que c’est possible de s’en raconter une autre qui pourrait l’être plus? Et puis, avoir de la compassion pour notre côté sombre qui s’invente autant d’histoires horribles. J’ai commencé à me poser ce genre de questions par-ci par-là depuis quelque temps, et elles m’apportent énormément de clarté dans ma vie. Je peux à peine imaginer ce qui pourrait changer si je me les posais toutes, tous les jours.

3- Identifier et explorer au moins un de nos désirs profonds. Martha Beck nous incite à honorer nos désirs les plus profonds, qu’ils soient petits ou grands. Elle nous explique comment les identifier, comment déterminer si ce sont de faux désirs ou de vrais désirs, et prendre la décision de les réaliser.

4- Trouver au moins une idée concrète pour nous aider à obtenir ce qu’on désire. Pour ça, elle nous incite à sortir des sentiers battus et à accepter l’inconfort qui viendra inévitablement avec ce genre de réflexion. Parce qu’on se dit qu’en poursuivant nos rêves, on va se casser la gueule, et on a raison. Mais ça vaut la peine.

5- Poser au moins une action chaque jour pour se rapprocher de nos buts. Ça va faire peur, c’est pour ça qu’on appelle ça un risque. Ce n’est pas nécessairement attrayant, mais Martha Beck explique comment choisir un bon risque et pourquoi c’est important d’en prendre.

6- Se donner chaque jour au moins trois gâteries. Et par gâterie, elle entend n’importe quoi qui nous fait sourire. Une gâterie pour nous féliciter d’avoir pris un risque, et deux autres gâteries juste comme ça. Ça peut être de la nourriture, mais pas nécessairement.

7- Jouer. Martha Beck nous incite à différencier notre travail des jeux qu’on fait pour pouvoir accomplir notre travail et à nous engager à jouer avec tout notre être. On est bien trop sérieux dans la vie. Cet élément peut nous aider à nous dérider. Et parlant de dérider…

8- Rire au moins 30 fois par jour. Je n’ai aucune idée du nombre de fois que je ris par jour. Il va falloir que je fasse le compte une fois que je serai rendue ici. Parce que 30 fois par jour, c’est un minimum absolu. Il faut identifier ce qui nous fait rire, puis trouver des manières d’atteindre notre quota. Tous les jours.

9- Créer une lien avec quelqu’un d’autre. Pour cela, Martha Beck nous propose de passer à travers les étapes 1 à 5 en présence de quelqu’un d’autre, ce qui devrait nous permettre d’établir un vrai lien avec cette personne.

10- Savourer au moins trois festins par jour. Encore une fois, ça peut être des festins de nourriture, ou pas. L’important, c’est d’avoir l’impression d’avoir un festin, c’est-à-dire de combler nos sens. Elle donne de très bons exemples, et j’ai envie de faire un festin tout de suite, mais je vais faire mes devoirs avant.

Impressions

Quand j’ai terminé ce livre, j’étais ridicule. J’étais toute seule chez moi et je souriais pour rien. J’ai mis de la musique et je suis allée me faire une salade en me dandinant. On parle souvent des lunettes à travers lesquelles on voit la vie : les miennes étaient roses.

C’est parce que ce livre m’a certainement fait atteindre mon quota de rires pour la journée (elle est hilarante), et parce qu’il m’enthousiasme. Je crois fermement que si je fais toutes ces étapes chaque jour, je serai plus heureuse. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Martha Beck permet à ses lecteurs d’avoir du plaisir juste comme ça, sans raison, de suivre leurs désirs les plus profonds, et de se gâter chaque jour. Je trouve ça merveilleux.