Se distraire

Garçon au coq noir, de Stefanie vor Schulte

Je ne suis pas encore rendue à lire des romans en allemand (je ne perds pas espoir), mais je peux au moins lire des livres allemands. Celui-là, j’aurais de la misère à expliquer pourquoi, mais je l’ai trouvé vraiment allemand. Donc bien sûr, je l’ai aimé.

Résumé

Dans une Allemagne médiévale noire et misérable, tout est laid et tout le monde est stupide et méchant. Sauf le personnage principal, un jeune adolescent lumineux et intelligent. Les autres s’en méfient un peu: ce n’est pas normal d’être heureux en général, mais surtout pas quand tu as été retrouvé bébé tout souriant dans un bain de sang, après que ton père ait assassiné tout le reste de ta famille. Autre raison de se méfier: le coq noir qui le suit absolument partout. Heureusement qu’ils ne savent pas que ce coq parle.

Impressions

C’est comme si Tim Burton avait écrit un livre avec les frères Grimm. Le récit a tout l’air d’un conte, avec ses phrases simples, son village médiéval, son jeune héros pur, sa petite touche de magie, et même sa princesse; sauf que la noirceur est boostée aux stéroïdes. Oh que je suis contente d’être née à notre époque.

J’ai trouvé ce livre fascinant. Il est tellement horrible qu’on finit par en rire. Sa noirceur est si profonde que la lumière du personnage principal a agit comme un baume sur le coeur. Et il a réussi à bien finir, ce qui est en soi plus surprenant que n’importe quelle fin en queue de poisson imaginable.

Si vous voulez du dépaysement, je vous le conseille.


Pour acheter le livre dans votre librairie locale (au Québec), c’est ici.