Métamorphoses
Cet été, l’automne m’est tombé dessus. Je suis immédiatement entrée en mode cocooning : amenez-moi les gros bas, les couvertes douces et les boissons chaudes! Dans ce temps-là, toute lecture est agréable, mais un petit livre d’aventure angoissant, ça passe particulièrement bien. D’où ce deuxième opus de Charles-Étienne Ferland. Il est paru deux ans après Dévorés, que je n’ai pas lu, mais je confirme qu’il peut très bien être lu individuellement.
Résumé
Ça fait un an que la nouvelle espèce de guêpes a envahi le monde. Les mâles, d’une dizaine de centimètres de longueur, et les femelles, entre 60 et 90 centimètres, sont munis d’énormes dards venimeux qui peuvent faire éclater le verre et empaler les humains. Ce qu’elles ont fait, après avoir ravagé la végétation.
Mais les guêpes ne sont pas le seul danger dans ce monde apocalyptique. Des rumeurs circulent comme quoi des bêtes humaines assoiffées de sang et dotées d’une force redoutable assassinent tous ceux qui se trouvent sur leur passage. Certains groupes de survivants se sont formés pour essayer de résister à cette effroyable adversité. Et de comprendre d’où viennent ces bêtes humaines.
Impressions
La prémisse m’a beaucoup plu. Imaginer ma ville envahie d’insectes tueurs géants est à la fois cocasse et vraiment effrayant. J’hésitais entre le rire et le frisson. De plus, tous les chapitres commencent par des citations, souvent de (bonnes) chansons. Ça m’a donné de les faire jouer pendant ma lecture, ce qui a encore amélioré mon expérience de cocooning.
Le style est simple et le rythme, rapide. Parfois, trop. On a envie de lire vite parce que c’est prenant, mais si on ne porte pas suffisamment d’attention, on perd le fil. Attends, qui parle en ce moment? J’aurais aussi apprécié en apprendre plus sur le monde, voir plus de paysages, avoir plus de détails, mais il n’y avait pas le temps pour ça. C’était parfois un peu frustrant.
Mais sinon, j’ai apprécié ma lecture. Le monde est vivant, et j’ai envie d’en savoir plus. Je le recommande particulièrement aux adolescents.
Le premier tome, Dévorés, sera adapté en bande dessinée, et je trouve que c’est une merveilleuse idée. Vous pouvez en voir une planche ici.
Merci aux Éditions l’Interligne pour le service de presse!