Le Cœur de l’Angleterre, de Jonathan Coe
J’aurais aimé vous dire que ce livre est un coup de coeur.
Je crois vraiment qu’on peut juger un livre par sa couverture, si on peut dire : dès la première page, je pense qu’on peut avoir une bonne idée de si on aimera le livre ou non. Dans le cas du Coeur de l’Angleterre, j’ai tout de suite été impressionnée par l’écriture. Elle est non seulement objectivement belle, mais elle me plaît : elle est honnête, imagée, maîtrisée sans être prétentieuse.
En plus, j’ai eu la surprise de remarquer qu’y était insérés des tonnes de faits et commentaires sur le Brexit. C’est en fait le sujet du roman, mais fidèle à moi-même, je n’en avais aucune idée. C’est une bonne chose, car les chances que j’aie lu le livre même en sachant de quoi il parlait aurait malheureusement été pas mal moins élevées. J’ai toujours l’impression que les romans politiques sont faits pour des gens plus éduqués que moi… (C’est un cas de thérapie, évidemment que c’est faux.) Mais j’ai adoré en apprendre plus sur ce qu’il passait en Angleterre pendant cette période, et j’ai maintenant un peu l’impression d’y avoir été.
Alors pourquoi il n’est pas dans mes coups de coeur? Parce que deux ou trois semaines après sa lecture, je ne m’en souviens plus vraiment. Je n’y repense jamais. Je pense que j’ai deux images qui me restent : une d’un moulin avec un vieux monsieur paisible dedans qui regarde la mer, et une d’un souper beaucoup trop convivial dans un domaine enchanteur en France. C’est tout. J’ai été impressionnée, mais pas touchée.
Tout de même : si vous voulez vous renseigner sur le Brexit tout en vous amusant (littéralement), sans même vous rendre compte que vous apprenez des choses, c’est le livre à lire.
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