La Végétarienne, de Han Kang

Étrange livre. Les Coréens font souvent des œuvres troublantes, on dirait (c’est eux qui ont fait la série Squid Game sur Netflix, par exemple, ainsi que des séries de zombies, d’intimidation à l’école, etc.)

Ici, on a une femme qualifiée de “très ordinaire” par son mari (il n’y a pas beaucoup d’amour dans leur mariage) qui décide du jour au lendemain de ne plus manger de viande, à cause de ses rêves, auxquels on a un peu accès et qui sont assez traumatisants, en effet. Personne autour d’elle ne la comprend et tout le monde panique un peu, surtout quand elle commence à perdre du poids à vue d’œil. Tout ça culmine dans un souper de famille où son père lui force un morceau de viande dans la bouche et où elle s’ouvre les veines devant tout le monde.

Et ce n’est pas fini. Ça devient de plus en plus étrange: on a droit a de la sexualité choquante et à de la maladie mentale assumée, pour finir par une réflexion sur le droit d’une personne à décider de se laisser mourir, sans se faire garder en vie de force.

Je n’ai pas aimé ça, mais ça ne m’a pas laissée indifférente. J’ai rêvé cette nuit que j’avais une maladie grave et terminale et qu’il me restait quelques semaines à vivre. Je le confirme: moi, je n’ai aucune envie de mourir.