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La retraite à 40 ans : comment déjouer le système pour atteindre la liberté financière

Avouez que ça fait rêver. À 40 ans, notre vie professionnelle est terminée. On a congé tous les jours et on est encore en pleine forme. On a peut-être des enfants, et on peut les voir grandir autant qu’on veut. En fait, on peut faire littéralement ce qu’on veut pour le restant de nos jours.

Ce livre nous promet de nous apprendre comment réaliser ce rêve plus atteignable qu’il n’y paraît. Car on n’a pas besoin de gagner un salaire faramineux ni de tomber sur une mine d’or pour atteindre la liberté financière plus vite que tout le monde.

Le plan de match

En fait, c’est difficile de faire plus simple. Tout d’abord, il faut se fixer un objectif basé sur nos dépenses et pas sur nos revenus. Le mieux est de se faire un budget modeste, comme ça la liberté financière sera plus facile d’accès. Après, on fait une simple multiplication : si on regarde la moyenne historique, on peut espérer raisonnablement obtenir un rendement de 4 % sur nos investissements. Alors, le montant nécessaire à notre indépendance financière équivaut à nos dépenses annuelles multiplié par 25. Si on vit avec 25 000 $ par année, on sera libre quand on aura amassé 625 000 $. Si on fait 50 000$ par année et qu’on épargne le reste de nos revenus, on est potentiellement à 16,6 années de la retraite.

Voilà. Simple de même.

Pour atteindre ce montant, il faut devenir un pro de la frugalité et investir toutes nos économies en bourse ou dans l’immobilier. Le livre nous explique comment faire tout ça. Plus le montant investi augmente, plus il est rentable, et ça crée un effet boule de neige. C’est ce qui a permis à l’auteur, qui prévoyait au départ prendre sa retraite à 45 ans, de finalement la prendre 6 ans plus tôt.

Impressions

Cette lecture m’a fait rêver. Je n’aurais jamais cru que c’était aussi simple, et j’ai vu mes horizons s’ouvrir. Et puis, j’aime l’idée de sous-consommer et de faire le système capitaliste travailler pour moi et pas l’inverse.

Je me suis donc sérieusement posé la question : est-ce que c’est la voie que j’ai envie d’adopter? J’ai 25 ans, je ne suis pas prête de terminer mes études, et ma future carrière m’enthousiasme. Je n’ai pas l’impression qu’en 10 ou 15 ans, j’aurai fait le tour (ni que j’aurai pu économiser suffisamment). Alors est-ce que j’ai envie de mettre une grande partie de mon énergie à trouver des deals et à éviter tout ce qui n’est pas essentiel? Je crois que non.

Mais je peux tout de même faire des choses assez de base, comme m’éduquer un minimum, repenser mes priorités, me faire un budget, placer mes économies, vivre simplement. Ça pourrait certainement me permettre d’arrêter de travailler plus tôt si j’en envie. Et surtout, ça me permettrait de me sentir libre.

Je vous conseille fortement ce livre, même si, comme moi, prendre votre retraite très tôt n’est pas votre plus grand rêve. Le sentiment de liberté qu’il nous procure vaut cher. Il nous rappelle qu’on est maître de notre avenir et nous encourage à sortir des sentiers battus. Travailler est optionnel, et tout le monde mérite de le savoir.

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