A Children’s Bible

C’était risqué de la part de l’auteure de donner ce titre à son livre. Tapez “Children’s Bible” sur Google pour voir. Pauvres cookies, ils doivent être tout mélangés en ce moment.

Résumé

Une douzaine d’enfants dont les parents sont des vieux amis se retrouvent dans un grand chalet pour passer l’été. Les enfants méprisent leurs parents, des gens de la classe moyenne aisée qui se soûlent aux cocktails pour passer le temps, les évitent et trouvent toutes sortes de manières de les énerver. Avec plus ou moins de succès, on dirait. Les parents sont dans une sorte de torpeur constante et se fichent pas mal de ce que les enfants font. Ceux-ci vont alors passer quelques jours dans une île, loin de toute autorité. Quelques jours avant l’apocalypse.

Impressions

J’avais pris en note ce livre il y a au moins un an. L’auteure de la critique que j’avais lue, je ne me souviens plus où, disait que la fin était tellement géniale qu’elle aurait aimé que ce soit elle qui l’ait écrite. Alors j’ai pas mal lu ce livre pour la fin. J’avais hâte que ça finisse, mais pour les bonnes raisons.

Il s’avère que la fin était plutôt bof selon moi (le genre qui demanderait une bonne heure de réflexion et d’analyse, que je n’ai pas envie de faire), mais que ce qui y menait était hautement divertissant. Je ne voyais plus le temps passer quand je me plongeais dans ce livre. Tout est bizarre : les parents sont des grosses larves, les enfants sont un peu cruels et étrangement matures pour leur âge, et une fois que l’apocalypse arrive, les événements sont tellement imprévisibles que j’étais dans un état de surprise permanent. Je ne suis pas la meilleure pour prédire la suite d’une histoire. Mais quand même.

Il y a clairement un tas de références avec la Bible, dont certaines sont suffisamment évidentes pour que je m’en rende compte (la narratrice s’appelle Eve, son petit frère sauve toutes sortes d’animaux d’une grande inondation, il lit la Bible, il y a trois “anges”, etc.), et sûrement plein d’autres qu’on pourrait s’amuser à décrypter. Mais honnêtement, j’aurais pu m’en passer, ce n’était pas ça l’important.

Je me suis beaucoup amusée. C’était facile à lire, c’était très étrange et un peu effrayant, mais aussi assez drôle. Je crois que j’ai ri? Je ne suis pas sûre. Je ne sais pas de quoi j’aurais ri. Mais quand je pense à ce livre, je souris.