Un aller simple

Toujours dans le cadre de mon obsession sur les promotions dans la librairie Kobo, j’ai décidé d’acheter un prix Goncourt : Un aller simple de Didier van Cauwelaert. J’avoue que je ne connaissais rien sur l’auteur, et je n’avais jamais entendu ce titre. C’est la mention “Prix Goncourt” qui a conclu la vente.

Résumé

Un bébé se retrouve orphelin après un accident d’auto. Le responsable de l’accident, repentant, le prend en charge et l’appelle Aziz. Il grandit alors dans un quartier du nord de Marseille, un quartier de petits voyous, où il rencontre Lila. Il devient spécialiste en vol de voitures, et tombe amoureux fou de Lila.

Malheureusement, Lila épouse un autre voleur de voitures. Heureusement, celui-ci meure rapidement de mort violente, et Aziz en profite pour se fiancer avec la veuve éplorée.

Mais ses plans ne se dérouleront pas comme prévu. En plein souper de fiançailles, la police débarque et accuse Aziz d’avoir volé la bague. Aziz en a volé des choses, mais pas ça. Et tout déboule à partir de là : après examen de son (faux) passeport, les autorités décident qu’il faut le ramener dans sa ville, Irghiz (ville fictive inventée pour les besoins du faux passeport).

L’attaché humanitaire qui l’accompagne prend son rôle très au sérieux, et Aziz se voit contraint d’inventer une histoire sans queue ni tête pour expliquer pourquoi Irghiz ne figure sur aucune carte. Rapatrier Aziz devient alors la grande mission de l’attaché, qui entreprend d’écrire un roman sur leur histoire.

Critique

J’ai d’abord vu une ressemblance frappante avec La vie devant soi de Romain Gary, à cause du narrateur. Il est enfant, arabe, orphelin, pauvre, un peu naïf, assez attachant. Mais je n’avais pas trippé sur La vie devant soi, alors ce n’était pas nécessairement une bonne chose.

Et franchement, je suis restée un peu de glace par après. Le livre n’était pas mauvais du temps, au contraire : l’histoire était amusante, les personnages aussi, c’était bien écrit, et assez prenant. Je l’ai lu au complet sans problème.

Par contre, bien que ce soit amusant, je n’ai pas ri. Bien que c’était bien écrit, je n’ai pas été impressionnée. Bien que les personnages étaient amusants, je ne me suis pas attachée à eux tant que ça. Et c’est une lecture que je m’empresserai d’oublier.

Je vais commencer à me méfier des prix.