Se distraire

Siddharta

Mon amoureux a un chat qui s’appelle Hermann. C’est un Rex. Hermann Hesse… Hermann Rex… Ouin.

En tout cas, si le chat le plus adorable du monde est nommé d’après un auteur, il fallait bien que je le découvre. Mon amoureux m’a donc passé un de ses livres, en me le vendant comme un « genre de Petit Prince ». Facile à lire, philosophique, on le termine avec un sourire.

L’histoire est très simple, et les détails ne sont pas très importants. Je raconterai seulement ceci : c’est un homme qui veut trouver la paix de l’âme, et qui fouille, qui fouille, toute sa vie. Il passe par la méditation, beaucoup, par le dépouillement total, puis par les biens matériels, la richesse et le plaisir des sens. Pour finalement trouver ses réponses sur un fleuve qui fait Om.

Sur la quatrième de couverture, on dit que c’est un des plus grands romans d’Hermann Hesse. Selon moi, si c’est vrai, c’est un peu dommage. C’est très beau, exactement comme Le Petit Prince, et il mérite de l’attention, mais j’avais déjà lu des histoires semblables. L’écriture ressemble à celle des contes des Mille et une nuits et les quêtes spirituelles abondent dans la littérature (j’ai lu il n’y a pas longtemps Eat Pray Love et ça ressemblait beaucoup dans le propos). Je m’attendais à découvrir quelque chose de nouveau.

Mais mon copain n’était pas d’accord. Lui n’a pas lu grand-chose de semblable, et il a été beaucoup plus impressionné.

Et moi, je l’ai tout de même dévoré. C’était un petit bonbon. J’adore les quêtes spirituelles, ainsi que les contes quand ils sont bien racontés. Et à quelque 200 pages, pourquoi pas?


Siddharta

Hermann Hesse

10,43 $