Littérature sentimentale,  Se distraire

Hier encore, c’était l’été

Juste un livre qui avait l’air cute et qui était en solde dans la librairie Kobo. C’était le bon moment, puisque l’été est arrivé.

Résumé

C’est l’histoire d’une bande d’ados / adultes, qui se connaissent depuis qu’ils sont tout petits. Ils viennent de deux familles différentes qui sont devenus amies parce qu’elles passaient leurs vacances dans le chalet voisin. Les couples originaux ont eu plusieurs enfants, qui a leur tour ont eu plusieurs enfants, ce qui fait une pas pire gang. Les parents ont toujours rêvé de voir un couple se former parmi leur progéniture, mais hélas, rien n’indique que c’est sur le point d’arriver.

Dans cette bande, on choisit de suivre Alexandre, qui tombe amoureux de Marie, qui elle est une bonne amie à Sophie. Il devient assez fou, ce qui cause un certain malaise parce qu’à l’âge de 16 ans, Alexandre a sorti brièvement avec Sophie. Mais il rassure tout le monde : c’est du passé, c’était bref, et Sophie n’a plus de sentiments pour lui. Ce qui est vrai.

Il court donc après Marie comme un demeuré. Marie est indépendante, forte, décidée, elle met toute son énergie dans des causes sociales, et ne se laisse pas attraper facilement, mais après plusieurs mois, elle cède à ses avances. Ils passeront 5 années ensemble, belles mais tumultueuses.

Puis, les malheurs se succèdent : rupture, décès, amitiés qui se perdent de vue… Comment s’en sortiront ces jeunes qui ont maintenant près de 30 ans et qui voient leur jeunesse s’éloigner?

Critique

Pour une lecture légère d’été, c’est parfait. Rarement je lis quelque chose aussi facilement ; je n’ai jamais eu à relire une phrase, ça coulait, et tout était limpide. De plus, l’histoire n’est pas compliquée : les personnages vivent leur vie, ils vivent les joies, les peines et les déceptions habituelles, on peut tous s’y identifier.

Ces jeunes vivent des ruptures et des décès, qui sont racontés avec juste assez de recul pour qu’on s’aperçoive que ces événements finissent tout simplement par faire partie du grand portrait de la vie. Les amours, tout le monde en vit plein, et ça fait mal jusqu’à ce qu’on trouve la paix. On peut perdre des amis de vue, mais il suffit parfois de s’ouvrir un peu et tout revient à la normale. Les proches vieillissent et meurent, mais parfois cela nous montre que les vivants doivent s’affairer à vivre.

À première vue, ce roman n’a rien d’exceptionnel, c’est une tranche de vie comme une autre. Mais c’est simple, sans prétention : c’est ce qui fait son charme. Je l’ai lu en deux jours, j’ai été touchée, et j’en garderai un bon souvenir.

Achetez-le. 3 $, c’est vraiment pas cher.


Hier encore, c’était l’été

Julie de l’Estrange

2,99 $ en format numérique